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10 décembre 2007 1 10 /12 /décembre /2007 10:24
Arsène Lux Saint Nicolas et le Père FouettardSon arrivée était annoncée depuis une semaine dans l'Est Républicain et malgré le déchaînement des éléments il n'a pas manqué son rendez-vous annuel avec les verdunois. "Il" c'est bien sûr Saint Nicolas, Evêque de Myre (ancienne ville située sur le site de l'actuelle ville turque de Demre (Merci Wikipedia)).

Que dire sinon que c'est un saint très populaire et très occupé ; il est le patron des enfants, des étudiants, des enseignants, des marins, des vitriers, des bouchers, des jeunes filles à marier, des voyageurs, de la Russie et... de la Lorraine. Rien que ça !

D'après la légende, ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs et qui, s'étant perdus, demandèrent l'hospitalité chez un boucher (faut pas être très malin !) ; boucher qui ne trouva rien de mieux que de les tuer, les découper et les mettre au saloir (Miam !). Saint Nicolas vint à passer sept ans plus tard et demanda à son tour l'hospitalité. Il insista pour manger le petit salé préparé sept ans plus tôt. On ne sait trop comment, mais quoi qu'il en soit le boucher parvint à s'enfuir et saint Nicolas ressuscita les trois enfants. Depuis ce jour St Nicolas est suivi de près dans tous ses déplacement par le Père Fouettard qui a pour mission de punir les enfants désobéissants.

Et j'aime autant vous dire qu'il n'avait pas l'air de vouloir rigoler le Père Fouettard hier. Ni les fanfares, ni les multiples animatons ambulantes n'ont pu lui arracher un sourrir. Seul le Maire, à droite sur la photo, a réussi à le dérider un instant en remettant les clés de la Ville de Verdun à saint Nicolas.

Allez, pour tous les enfants sages, voici une partie du feu d'artifice de la St Nicolas tiré sous la pluie avec un petit fond musical (Feuer Frei! de Rammstein).

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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 12:02
La Crypte de la Cathédrale de VerdunC'est l'hiver, de noirs nuages envahissent le ciel lorsque je pénètre dans la Cathédrale par la rue Monseigneur Ginisty (Google Maps). J'entends des pas résonner quelques part à l'intérieur. Les cierges projettent des ombres vacillantes sur les piliers lorsque la porte du cloître se referme derrière une forme fuyante.

L'orgue du XVIIIe siècle, immense, laisse entendre un bourdonnement venu d'outre-tombe. Je lève les yeux vers la voûte 18 m plus haut puis me dirige d'un pas hésitant vers le choeur en empruntant un des couloirs latéraux. Je passe devant le Portail de la Vierge puis devant plusieurs Chapelles vaguement éclairées. Dans l'une d'entre elles, quelques cierges ont réveillé la Bête qui tente de se dégager de l'épée de St Michel. Je poursuis mon chemin et emprunte l'escalier qui s'enfonce dans le sol jusqu'à la Chapelle Ste Walburge. Dans cette petite crypte latérale du XIIe siècle le regard est immanquablement attiré par les chapiteaux qui ont conservé leur polychromie originelle. Je me situe alors au niveau du rez-de-chaussée de l'ancienne tour romane détruite en 1755 (comme quoi tout change...) et sur ma droite se trouve l'ouverture de la Grande Crypte romane réalisée par Garin de 1136 à 1160.

L'atmosphère est pesante, surtout quand l'on sait qu'il y a encore un siècle toute cette zone souterraine était comblée par de la terre, les grandes orgues sont maintenant pratiquement inaudibles et je suis sûr que si je criais... personne ne m'entendrait. C'est à l'occasion de la reconstruction de la Cathédrale, faisant suite aux bombardements de la Première Guerre Mondiale, que l'on redécouvrit cette crypte que les architectes Ventre et Delangle dégagèrent et restaurèrent de 1920 à 1940. Quelle intrigante sensation que de pouvoir contempler, en même temps, les signatures des tailleurs de pierres du XIIe et les chapiteaux de l'époque contemporaine représentant des scènes de la guerre 1914-1918.

Le chemin de procession me fait passer devant la statue de la vierge, couronnée par le pape Jean XXIII, puis m'entraîne jusqu'à la Chapelle St Auguste dont les voûtes sont couvertes de peintures murales du XVe siècle. L'Annonciation, le Christ montrant ses plaies, le Crucifiement, la Présentation de la Vierge au Temple, la Visitation. La Résurrection des morts. Le boyau qui remonte à la surface laisse percevoir, telle une colonne vertébrale que n'aurait pas reniée H.R. Giger, la succession des clefs de voûtes du deuxième couloir latéral.

Tandis que je remonte à la surface l'orgue envahit de nouveau l'édifice, je dépasse de nouvelles chapelles et me dirige vers la sortie. Je me retourne une dernière fois vers les vitraux qui surplombent le cloître, juste à temps pour contempler la myriade de projections multicolores causées par un furtif rayon de soleil.

La lueur disparaît, le souffle des grandes orgues laisse la place à un silence de mort. Je sors...

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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 14:41
L'Estaminet à VerdunMardi 6 décembre 1977 à Verdun, Alain Hamard ouvre les portes d'un café qui deviendra une institution : l'Estaminet (Google Maps).

Inaugurer son bar à bières le jour de la St Nicolas... Sacrilège ! St Arnoult a dû se retourner dans son cercueil capitonné d'orge et de houblon. M'enfin... il faut croire qu'il ne lui en a pas trop voulu, eu égard, peut-être à sa statue qui trône dans une niche en pierres de taille dans le mur du fond, et peut-être aussi au fait que St Nicolas a été interdit de passage devant l'établissement depuis que la rue des Rouyers a été rendu aux piétons.

Le petit café des débuts a bien grandi et fait aujourd'hui salle comble tous les week-ends. Il faut dire qu'Alain a su rendre le lieux accueillant. La décoration fait concurrence au musée de la bière de Stenay, la carte des bières fait 8 pages, et celle des whiskies la talonne de près avec 6 pages ! Et pour ne rien gâcher Alain ouvre régulièrement ses portes aux groupes de rock d'ici et d'ailleurs. Rien de tel pour faire monter la pression...

L'étage abrite un billard américain ainsi qu'une salle que vous pouvez réserver pour vos fêtes entre amis (plus que 6 mois avant le bac, pensez-y !). Et depuis 2002, un espace de l'Estaminet est réservé à la micro-brasserie qui produit le breuvage le plus consommé dans ce lieu de perdition. Belle reconnaissance pour Alain, encyclopédie vivante de la bière.

Pour finir je dirais que l'Estaminet ne serait pas à la page s'il n'avait son site Internet et son groupe de fans sur le réseau Facebook.

Je ne sais pour vous, mais moi je pense qu'il y aura du monde demain soir à l'Estam'
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5 décembre 2007 3 05 /12 /décembre /2007 07:58
Eolienne Bollée de SouillyC'est une éolienne pas tout à fait comme les autres qui fait la fierté de la commune de Souilly. Visible depuis la  Voie Sacrée, elle fait partie des rares exemplaires d'éoliennes de type Bollée intégralement restaurée (Google Maps).

C'est à Ernest-Sylvain Bollée, un fondeur de cloche itinérant originaire de Lorraine, que l'on doit, en 1868, cette turbine à vent originale destinée à remplacer le pompage manuel de l'eau. Ernest-sylvain utilisa une autre invention qu'il avait déposée 11 ans plus tôt, un bélier hydraulique permettant d'élever l'eau à une grande hauteur puis, après de nombreux essais, ajouta ce qui fit le succès de son éolienne : un petit rotor de pivotement ou "papillon orienteur" (non visible sur la photo) qui permettait à la turbine de se placer dans le vent. Celui-ci, en pivotant sur son axe, pouvait également stopper l'éolienne en cas de trop fortes rafales.

Avant 1914, l'éolienne Bollée avait été déclinée en trois modèles numérotés de 1 à 3 (pas très original...). Celle de Souilly est une n°3, elle fait d'environ 25 m de haut et son rotor atteint 5 m de diamètre (à comparer avec les 90 m voire 100 m des éoliennes actuelles).

La plupart des éoliennes Bollée disposaient également d'un escalier en colimaçon qui effectuait 6 tours autour du mât en fonte avant d'arriver au sommet. Nous verrons un peu plus loin pourquoi celle de Souilly n'en est pas équipée.

Les enfants, puis les petits enfants d'Ernest-Sylvain Bollée installèrent ces turbines dans toute la France jusqu'en 1898, date à laquelle, Auguste-Sylvain vendit son affaire à Edouard-Emile Lebert (mais pourquoi avaient-ils tous des prénoms composés ?). Ce dernier, avide de profits, décida de faire des économies substantielles en remplaçant le mât en fonte (et donc le superbe escalier en spirale) par une armature métallique équipée d'une simple échelle.

Voilà donc pourquoi l'éolienne de Souilly, commandée le 13 octobre 1899, et construite en 1901 et 1902, n'en était pas équipée.

En 1914 il existait environ 300 éoliennes Bollée en France. Aujourd'hui il en subsiste une soixantaine allant de l'état de ruine à celui de restauration complète.

  • Pour tout savoir sur les éoliennes Bollée il faut aller sur ce site qui recence 312 lieux accueillant ou ayant accueilli un jour une éolienne Bollée.

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30 novembre 2007 5 30 /11 /novembre /2007 20:28
Pont et Tour chaussée à VerdunLe premier petit jeu poétique  ayant  eu beaucoup de succès  je vous en propose un nouveau qui, je l'espère, vous inspirera tout autant.

Il s'agit cette fois de composer une ode en utilisant les mots suivant : "Verdun", "nuit", "jeux" et "monde".

Bonne  inspiration à tous !
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 10:49
Lô expose à Euville Vous avez peut-être déjà vu l'info ailleurs sur des forums, des affiches, des blogs, peut-être même dans la presse : la Mairie d'Euville (Googlemaps) met sa salle d'Honneur, tout juste rénovée, à disposition de notre copine Lô pour une exposition photographique.

Je passe rapidement sur la qualité des photos et sur la vie que Lô sait leur insuffler en y apposant des titres souvent drôles, poétiques ou décalés. Le mieux est de vous faire une idée par vous même en visitant son blog ou, si vous préférez avoir la surprise, en venant directement visiter l'exposition.

Pour ce qui est de la salle d'exposition en elle-même, il est intéressant de noter que la mairie d'Euville est l'unique bâtiment public construit dans le style École de Nancy. Edifiée dans les années 1900 à partir de pierres extraites des carrières du village, elle est inscrite à l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1975 et fait ensuite l'objet d'une mesure de classement en 1992. Bref, un écrin parfait pour les oeuvres de Lô.

Deux semaines avant l'exposition, les préparatifs vont bon train. Sélection et impression des photographies en grand format, réflexions sur l'ordonnancement de la salle, commande des cadres, conception des systèmes de fixation. Autant de problèmes que Lô (photographiée ici par Casimir) résout les uns après les autres.

Mais ne vous inquiétez pas, tout sera prêt pour le vernissage, et vous pourrez même réserver sur place des tirages numérotés qui permettront à Lô de rembourser une partie de ses frais.

Ah !! J'ai hâte ! J'ai hâte ! J'ai hâte !

  • Exposition "Au fil de Lô"
  • Photographies de Lô
  • Du 15 au 23 décembre 2007
  • Salle d'Honneur de la Mairie d'Euville (55)
  • 5 rue des Carrières - 55200 Euville (près de Commercy)
  • Renseignements : 03.29.91.07.63
  • Entrée libre et gratuite tous les jours de 10h à 18h
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 09:26
Maisons Elika à VerdunUne fois n'est pas coutume, voici un article qui sort  un peu des habituels billets touristiques.

Plusieurs articles de presse (, , et ) se sont fait l'écho récemment des difficultés rencontrées par le plan Borloo d'aide à l'accession à la propriété (les fameuses maisons à 100 000 €), et ils soulignent en choeur l'effort entrepris par certains groupes de BTP pour permettre à des ménages à petits revenus (environ 2 SMIC) de devenir propriétaires. C'est ainsi que Bouygues mettra en vente dès décembre ses premières maisons Elika sur le site Internet maisons-elika.com

Pourquoi je vous parle de cela ? Tout simplement parce que les 74 premières maisons de ce vaste projet seront implantées à... Verdun (Google Maps) !

Il s'agira de maisons de 3 ou 4 pièces construite dans un "esprit village" sur des parcelles de 200 m² en moyenne (comprendre : un lotissement de maisons mitoyennes), d'une surface habitable comprise entre 63 et 83 m². Le constructeur nous promet de vastes espaces de vie (c'est vrai que le séjour fait 30 m²), du confort, de la fonctionnalité (le plan intérieur est en effet rationnel), du bien-être et de la sécurité, le tout "dans un environnement calme et arboré, proche de toutes les commodités" qui s'appelle "Le Domaine Vauban". Ca fait envie non ?

Le prix ? En comptant le terrain, les six T3 seront vendus aux alentours de 125 000 € et il faudra débourser jusque 145 000 € pour un des soixante-huit T4. Bien évidemment, pour ce prix il ne faut pas s'attendre à un véritable maison de village. L'ossature est en bois, du plastique remplace le carrelage dans la salle de bain de 4 m² (cf. article du igaro ici), et votre "hobby-room" (la pièce où se trouve votre ordinateur) atteint 2,85 m² (les cm² sont important à ce niveau là !).

Pour pouvoir proposer ces prix Bouygues mise bien entendu sur les économies d'échelles mais également sur des économies liées à la vente de ces maisons exclusivement sur Internet et non plus en agences.

Mais ce qui me turlupine c'est de savoir si on peut vraiment placer ce projet immobilier dans la lignée des maisons à 100 000 € ? Quel est le coût réel d'un tel investissement pour un couple modeste ? En faisant un petit tour sur le site des maisons Elika on apprend que "Une fois votre maison ELIKA pré-réservée en ligne, un chargé de clientèle Empruntis.com prend contact avec vous par téléphone afin de valider les éléments de votre dossier. Il vous propose également de rechercher pour vous une solution de financement adaptée". Et le site nous propose quelques exemples de financement.

Ainsi M. et Mme Paoli, qui gagnent ensemble 2 100 € par mois, souhaitent acquérir un petit T3 à 125 000 €. Ils n'ont pas suffisamment d'épargne pour payer les frais de Notaire et doivent donc emprunter 127 000 €. Heureusement ils peuvent bénéficier d'un prêt à taux 0 % et n'auront que 110 500 € à emprunter au taux plein de 5,25 %. Empruntis.com nous informe donc que ce petit couple devra rembourser 711 € par mois pendant 30 ans, assurances comprises. Génial, non ? Pas si sûr... Puisque Bouygue n'indique pas le coût total du crédit sur son site, utilisons notre petite calculatrice et voyons combien leur coûtera leur maison au final. C'est un peu technique puisqu'il faut calculer séparément le prêt à taux 0 % et le prêt à taux plein et qu'il ne faut pas oublié le coût de l'assurance (disons 0,60 %). Alors ? Vous avez trouvé ? Non ?

Je vous aide : la maison du pauvre coûtera en définitive... 250 000 € et encore, c'est sans tenir compte d'éventuels frais d'hypothèque et autres frais de dossiers "équivalents à ceux que vous auriez payés à votre banque".

Alors voilà... après quelques clics sur Internet vous voilà propriétaire. Propriétaires, oui, mais d'un crédit ! En définitive, ce sont les collectivités locales (impôts), le gros BTP (Bouygues) et les organismes financiers qui font la bonne opération. Les foyers à revenu modeste continueront, eux, à payer leur maison deux fois plus cher que son coût maximum annoncé, maison qui commencera à tomber en décrépitude bien avant d'être intégralement remboursée.

Bref, le concept de l'accession à la propriété intéressera forcément de nombreux ménages désireux de réaliser leur rêve (réussir un jour à ne plus payer de loyer exorbitant), mais il faut rester attentif aux modalités d'achat. Prenez le temps de l'information : le coût total du projet mérite bien quelques prises de renseignements.

Bon courage à tous les futurs propriétaires.

Edité le 29/11/2007 à 09:40
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 20:23
chapelle.jpgNous nous étions déjà rendu au Château de Thillombois il y a quelques mois mais les grilles étaient restées désespérément fermées. Un indic nous ayant informé que Saint Nicolas avait été aperçu dans les parages nous avons décidé de retenter notre chance aujourd'hui (Google Maps).

Bien nous en prit puisque, non seulement nous avons pu apercevoir le saint barbu misérablement plagié par le Père Noël, mais en plus l'association Connaissances de la Meuse organisait la 8ème édition de sa manifestation sur le thème de la Saint-Nicolas. Au programme : Exposition, conférences, marché de St-Nicolas sous chapiteau, ateliers, spectacles pour enfants, grand feu d’artifice, et surtout une bonne occasion de fouiner à l'intérieur du château.

Ce château du XVIIe siècle, presqu'entièrement détruit en 1825 (à l'exception d'une tour carrée vestige de cette époque féodale), reconstruit, puis réaménagé dans le dernier quart du 19e siècle, est aujourd'hui loué par la Mairie de Mantes-la-Ville à l'association Connaissances de la Meuse qui en a fait un lieu de vie et un centre touristique et culturel.

Le Château est entouré d'un parc de 43 hectares au milieu duquel coule une rivière. Lors de notre visite l'intérieur était occupé par de nombreux stands mais on pouvait tout de même deviner la richesse de la décoration. Le plafond du salon rouge attire immanquablement le regard, la bibliothèque abrite de nombreux ouvrages anciens derrière de belles grilles dorées, et la superbe chapelle néo-gothique a conservé l'intégralité de son mobilier d'époque.

Aujourd'hui il est possible de louer le château pour des réceptions en tous genres. Le mieux si vous êtes intéressés est sans doute de se renseigner ici.
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24 novembre 2007 6 24 /11 /novembre /2007 18:11
Gare Meuse TGVUne petite balade en voiture cet après-midi nous a emmenée, un peu par hasard, sur la commune des Trois Domaines issue de la réunion de trois villages (Issoncourt, Rignaucourt et Mondrecourt), à mi-parcours entre Verdun et Bar-le-Duc sur la RD1916-Voie Sacrée (ex-RN35). (Google Maps)

C'était l'occasin rêvée pour faire le plein de photos de la gare Meuse TGV, en tout cas de l'extérieur. En effet, cette gare n'est pas accessible en permanence, les arrêts en gare Meuse TGV étant le matin et en début de soirée, les horaires d'ouverture sont donc restreints à 6h30-9h30 le matin et 15h30-19h le soir. Pour la visiter, il vaut mieux le savoir...

Autre particularité de cette gare : son architecture originale. Ses formes sont sensées rappeler celles d'un village meusien avec le clocher pointu de l'église ; et les différentes essences de bois employées abondamment dans la construction de l'édifice proviennent des forêts environnantes. L'intégration de ce bâtiment dans le paysage serait donc parfaitement réussi, à mon sens, si les lignes électriques alimentant la LGV n'étaient pas aussi visibles !

Cette gare, résultat d'un combat acharné des élus locaux, permet aujourd'hui aux meusien de rejoindre Paris en 1h, Strasbourg en 1h30 et Bordeaux en 5h, mais ce combat continue pour obtenir, cette fois, des horaires adaptés ainsi que de nouveaux arrêts qui permettraient de se rendre à la capitale pour des demi-journées.

Pour tout savoir sur les horaires, les lignes, les tarifs et les navettes pour Verdun et Bar-le-Duc il faut aller sur le site du Conseil Général de la Meuse.

Cliquez sur l'image pour voir la gare, en entier :)

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21 novembre 2007 3 21 /11 /novembre /2007 16:15
Les tours du Pré l'EvêqueVoilà les tours du Pré l'Evêque prises en flagrant délit de disparition dans la nuit (Google Maps).

Ces quatre tours (il y en a une qui s'est cachée derrière celle de gauche) ont été construites entre 1968 et 1972 et abritent 144 logements.

Quelques mètres derrière moi il y a la passerelle et le Grand Gueulard, à gauche le parcours de santé et des terrains de sport ; derrière les tours vous trouverez la base de loisirs du Pré l'Evêque et les terrains de tennis, et à droite une piste de skate et le Centre Social et culturel d'Anthouard et Pré l'Evêque.

Personnellement, ces tours me font penser au monolithe de 2001 : l'odyssée de l'espace (l'éclairage y est sûrement pour beaucoup) et vous, qu'est-ce qu'elles vous inspirent ?
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Philippe Burlet

Un artiste verdunois qui roule des mécaniques

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