31 août 2007
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Empruntant pratiquement tous les jours la rue Bastien-Lepage pour aller à la Boulangerie, j'aurais été impardonable de ne pas pondre un article sur ce personnage, d'autant plus qu'une exposition lui est actuellement consacrée dans l’ancien Palais épiscopal de Verdun (Google Maps) (Euh... dépéchez-vous tout de même si vous voulez visiter l'exposition car elle se termine... ce week-end).
Bref... qui est donc ce joyeux luron ? Rien à voir avec le comique québécois Guy Antoine Lepage, ni avec la non moins drôle Corinne du même nom. Il s'agit en fait d'un peintre meusien né un mercredi du milieu du XIXe siècle à Damvillers.
Son père voulait qu'il reprenne la ferme familliale, mais sa mère, qui souhaitait qu'il fasse carrière dans l'administration, l'envoya étudier à Verdun où il reçu ses premiers cours de composition académique (aujourd'hui on dirait Art Plastique) de son professeur de dessin au collège Buvignier. Son Bac scientifique en poche (mention assez bien) il entra à l'Administration des postes de Paris en 1867, et en sorti presque aussitôt pour se frotter aux Beaux Arts. Domaine dans lequel il s'en sorti plutôt pas mal.
Lors de la visite guidée de l'exposition on apprend qu'il a rapidement abandonné les thèmes traditionnels (religion, histoire, mythologie, nus) pour se consacrer à son gagne pain : les portraits mondains. Occupation qui lui permit de se faire des amis dans le Grand Mônde, comme Sarah Bernhardt, Rodin ou le Prince de Galles.
Mais son dada à Jules ce sont les scènes de la vie paysanne, les foins, le semeur dans son champs, la ramasseuse de pommes de terres ; avec dans chaque tableau un contraste saisissant entre les détails quasi-photographiques qui caractérisent les visages et les mains des personnages, et des arrières plans souvent flous, ébauchés, inachevés.
On apprend beaucoup de choses lors de cette visite et pour ne rien gâcher elle est rendue accessible aux non-voyants par à un parcours de visite ludique et tactile composé de 8 oeuvres du peintre, transposées par Artesens, de façon à "permettre une appréhension sensorielle des oeuvres d’art par une sollicitation non seulement du regard, mais aussi du toucher, de l’ouïe et de l’odorat".
Ceux qui préféreront se passer du guide (pourtant mignon et fort compétent) pourront se rabattre sur des casques mp3 dont la bande audio, composée par la compagnie "La chose Publique", les ménera de salles en salles.
Et puisqu'il faut bien conclure cet article, soulignons juste que, même si Bastien-Lepage est peu connu en France, ses toiles figurent dans les plus grands musées du monde entier : Paris, Londres, New York, Moscou, Melbourne, Philadelphie, etc...
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Son père voulait qu'il reprenne la ferme familliale, mais sa mère, qui souhaitait qu'il fasse carrière dans l'administration, l'envoya étudier à Verdun où il reçu ses premiers cours de composition académique (aujourd'hui on dirait Art Plastique) de son professeur de dessin au collège Buvignier. Son Bac scientifique en poche (mention assez bien) il entra à l'Administration des postes de Paris en 1867, et en sorti presque aussitôt pour se frotter aux Beaux Arts. Domaine dans lequel il s'en sorti plutôt pas mal.
Lors de la visite guidée de l'exposition on apprend qu'il a rapidement abandonné les thèmes traditionnels (religion, histoire, mythologie, nus) pour se consacrer à son gagne pain : les portraits mondains. Occupation qui lui permit de se faire des amis dans le Grand Mônde, comme Sarah Bernhardt, Rodin ou le Prince de Galles.
Mais son dada à Jules ce sont les scènes de la vie paysanne, les foins, le semeur dans son champs, la ramasseuse de pommes de terres ; avec dans chaque tableau un contraste saisissant entre les détails quasi-photographiques qui caractérisent les visages et les mains des personnages, et des arrières plans souvent flous, ébauchés, inachevés.
On apprend beaucoup de choses lors de cette visite et pour ne rien gâcher elle est rendue accessible aux non-voyants par à un parcours de visite ludique et tactile composé de 8 oeuvres du peintre, transposées par Artesens, de façon à "permettre une appréhension sensorielle des oeuvres d’art par une sollicitation non seulement du regard, mais aussi du toucher, de l’ouïe et de l’odorat".
Ceux qui préféreront se passer du guide (pourtant mignon et fort compétent) pourront se rabattre sur des casques mp3 dont la bande audio, composée par la compagnie "La chose Publique", les ménera de salles en salles.
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