2 janvier 2008
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16:21
Le vent humide et froid n'ayant aucun effet sur nos organismes, nous avons profité du jour de l'An pour aller errer dans la forêt domaniale de Verdun. Dans cette forêt de 12.400 ha créée par reboisement dans l'ancienne "zone rouge" on trouve bien évidemment des pins noirs et sylvestres, des épicéas, des sapins et des aulnes mais en cherchant on peut également trouver... des ruines.
Sur la photo vous pouvez voir celles de l'église de Ornes (Google Maps), construite en 1828 à la gloire de St Michel. Avec la Chapelle construite en 1932 et les quelques maisons récentes, ces vestiges sont tout ce qui reste de ce village détruit en 1916.
Ornes existait déjà en 1046, date à laquelle il dépendait de l'abbaye Saint-Maur de Verdun. C'était l'un des bourgs les plus important du coin, et son château féodal avait plutôt la classe si on en croit les seigneurs de l'époque. Il y eu même jusque 1316 habitants au milieu du XIXe siècle, et il y en avait toujours 718 en 1913, juste avant l'exode causé par la Première Guerre Mondiale... et la destruction complète du village.
En tout on compte neuf villages détruits dans les mêmes conditions en Meuse (et bien plus dans toute la France). Pour des raisons de mémoire, mais aussi à cause de la présence trop importante de munitions non-explosées et de sols bouleversés et pollués, six d'entre eux n'ont jamais été reconstruits. Ce n'est pas le cas d'Ornes qui compte aujourd'hui cinq maisons et... deux habitants (Source : INSEE).
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Sur la photo vous pouvez voir celles de l'église de Ornes (Google Maps), construite en 1828 à la gloire de St Michel. Avec la Chapelle construite en 1932 et les quelques maisons récentes, ces vestiges sont tout ce qui reste de ce village détruit en 1916.
Ornes existait déjà en 1046, date à laquelle il dépendait de l'abbaye Saint-Maur de Verdun. C'était l'un des bourgs les plus important du coin, et son château féodal avait plutôt la classe si on en croit les seigneurs de l'époque. Il y eu même jusque 1316 habitants au milieu du XIXe siècle, et il y en avait toujours 718 en 1913, juste avant l'exode causé par la Première Guerre Mondiale... et la destruction complète du village.
En tout on compte neuf villages détruits dans les mêmes conditions en Meuse (et bien plus dans toute la France). Pour des raisons de mémoire, mais aussi à cause de la présence trop importante de munitions non-explosées et de sols bouleversés et pollués, six d'entre eux n'ont jamais été reconstruits. Ce n'est pas le cas d'Ornes qui compte aujourd'hui cinq maisons et... deux habitants (Source : INSEE).
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