9 mars 2008
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Lorsque nous sommes arrivés à Montmédy (Google Maps) en fin de matinée le brouillard ne s'était pas encore levé (vu qu'on était dimanche il devait faire la grasse matinée). La ville était silencieuse, je dirais même un peu triste, et la citadelle, construite sous le règne de Charles Quint en 1545, restait désespérément invisible. Nous avons donc décidé de manger dans une pizzeria de la ville basse, fort sympathique puisque décorée de peintures murales représentant des perroquets, des dauphins et un couché de soleil sur un lagon paradisiaque.
En sortant de là nous fûmes ébloui par le soleil et pûmes enfin admirer, depuis la Place Raymond Poincaré, la Citadelle perchée cent mètres plus haut. Clic-clac fit l'appareil photo de Casy avant que nous nous dirigeassions vers elle tout en nous jurant de ne plus jamais utiliser d'imparfait du subjonctif et de continuer ce récit au présent.
Sur la route sinueuse qui nous mène à la citadelle nous admirons un vieux lavoir sur lequel on peut lire MDCCCLIII (en arabe cela donne 1853), puis passons sur un premier pont de bois (c'est marrant, ça fait plein de bruit quand on roule dessus), puis pénétrons dans l'enceinte de la Citadelle en franchissant le pont-levis puis un tunnel creusé dans l'immense rempart, avec l'impression d'avoir franchi une porte temporelle.
Contre toute attente l'intérieur n'a rien de militaire. Autour de la place et de sa fontaine on trouve au contraire des maisons particulières à l'allure ancienne (sur l'une d'entre elles on peut lire 1632) dont l'état va de la parfaite rénovation jusqu'au style "bombardement d'après guerre". Si vous aimez ce style explosif, un petit tour du côté de la rue de la poudrière s'impose (clic-clac merci Casy).
Nous nous dirigeons ensuite vers l'église Saint Martin du 18ème siècle surmontée de ses deux tours jumelles. Si l'extérieur est assez sobre, l'intérieur, lui, vaut la visite. Vitraux, boiseries, dalles funéraires, mais aussi des statues (j'aime bien celle de Saint Michel qui se démène comme un beau diable avec son dragon). A noter que l'orgue à tubes s'est fait piquer ses tuyaux par les allemands en 1917.
Afin de débuter réellement la visite des lieux nous entrons ensuite dans la petite boutique qui se trouve à l'entrée des remparts et achetons deux billets à 4€ qui donnent accès à la visite fléchée et sonorisée des remparts, mais également au musée Jules Bastien Lepage et au musée des fortifications qui présente 3000 ans d’histoire pour plus de 200 ouvrages fortifiés meusiens.
Comme il faisait très beau et que nous étions pressés de découvrir les mystères de la citadelles, nous avons remis la visite des deux musées à plus tard et nous nous sommes immédiatement rendu au sommet des remparts. De là, cela devient une habitude, on a une vue superbe sur toute la région et en particulier sur le château et le viaduc ferroviaire de Thonne-les-Prés.
La visite et assez bien fléchée, avec parfois des parcours alternatifs pour les personnes à mobilité réduite, mais elle laisse également une grande liberté pour errer entre bastions, courtines et autres demi-lunes dont la plupart ont été aménagés par Vauban au XVIIe siècle ou par Séré de Rivières après 1870. Pour cette balade en haut des rempart il faut bien compter une heure, et sûrement un peu plus si vous écoutez toutes les bornes sonores.
Avec un peu de chance vous trouverez également un petit escalier qui vous mènera aux anciens fours à pains et aux latrines, puis l'entrée du souterrain qui vous fera traverser le ventre de la bête (attention ça glisse !) pour ressortir beaucoup plus bas, dans les douves. Ensuite libre à vous de filer droit jusqu'à la sortie en une demi-heure, ou alors de fureter à droite à gauche, d'emprunter (prudemment) quelques sombres tunnels ou d'improbables escaliers de pierres.
Au final nous aurons passé près de trois heures dans la place sans même avoir eu le temps de voir les musées.
Nous y retournerons donc sûrement un vendredi ou un samedi de juillet ou d'août, afin de profiter d'une visite guidée au flambeau en nocturne.
Articles connexes :
En sortant de là nous fûmes ébloui par le soleil et pûmes enfin admirer, depuis la Place Raymond Poincaré, la Citadelle perchée cent mètres plus haut. Clic-clac fit l'appareil photo de Casy avant que nous nous dirigeassions vers elle tout en nous jurant de ne plus jamais utiliser d'imparfait du subjonctif et de continuer ce récit au présent.
Sur la route sinueuse qui nous mène à la citadelle nous admirons un vieux lavoir sur lequel on peut lire MDCCCLIII (en arabe cela donne 1853), puis passons sur un premier pont de bois (c'est marrant, ça fait plein de bruit quand on roule dessus), puis pénétrons dans l'enceinte de la Citadelle en franchissant le pont-levis puis un tunnel creusé dans l'immense rempart, avec l'impression d'avoir franchi une porte temporelle.
Contre toute attente l'intérieur n'a rien de militaire. Autour de la place et de sa fontaine on trouve au contraire des maisons particulières à l'allure ancienne (sur l'une d'entre elles on peut lire 1632) dont l'état va de la parfaite rénovation jusqu'au style "bombardement d'après guerre". Si vous aimez ce style explosif, un petit tour du côté de la rue de la poudrière s'impose (clic-clac merci Casy).
Nous nous dirigeons ensuite vers l'église Saint Martin du 18ème siècle surmontée de ses deux tours jumelles. Si l'extérieur est assez sobre, l'intérieur, lui, vaut la visite. Vitraux, boiseries, dalles funéraires, mais aussi des statues (j'aime bien celle de Saint Michel qui se démène comme un beau diable avec son dragon). A noter que l'orgue à tubes s'est fait piquer ses tuyaux par les allemands en 1917.
Afin de débuter réellement la visite des lieux nous entrons ensuite dans la petite boutique qui se trouve à l'entrée des remparts et achetons deux billets à 4€ qui donnent accès à la visite fléchée et sonorisée des remparts, mais également au musée Jules Bastien Lepage et au musée des fortifications qui présente 3000 ans d’histoire pour plus de 200 ouvrages fortifiés meusiens.
Comme il faisait très beau et que nous étions pressés de découvrir les mystères de la citadelles, nous avons remis la visite des deux musées à plus tard et nous nous sommes immédiatement rendu au sommet des remparts. De là, cela devient une habitude, on a une vue superbe sur toute la région et en particulier sur le château et le viaduc ferroviaire de Thonne-les-Prés.
La visite et assez bien fléchée, avec parfois des parcours alternatifs pour les personnes à mobilité réduite, mais elle laisse également une grande liberté pour errer entre bastions, courtines et autres demi-lunes dont la plupart ont été aménagés par Vauban au XVIIe siècle ou par Séré de Rivières après 1870. Pour cette balade en haut des rempart il faut bien compter une heure, et sûrement un peu plus si vous écoutez toutes les bornes sonores.
Avec un peu de chance vous trouverez également un petit escalier qui vous mènera aux anciens fours à pains et aux latrines, puis l'entrée du souterrain qui vous fera traverser le ventre de la bête (attention ça glisse !) pour ressortir beaucoup plus bas, dans les douves. Ensuite libre à vous de filer droit jusqu'à la sortie en une demi-heure, ou alors de fureter à droite à gauche, d'emprunter (prudemment) quelques sombres tunnels ou d'improbables escaliers de pierres.
Au final nous aurons passé près de trois heures dans la place sans même avoir eu le temps de voir les musées.
Nous y retournerons donc sûrement un vendredi ou un samedi de juillet ou d'août, afin de profiter d'une visite guidée au flambeau en nocturne.
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