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A l'heure où la politique ne semble plus intéresser que les magazines people, de nouveaux partis se créent pourtant ça et là, loin de la politique bling-bling. De nouveaux partis qui s'engagent à défendre des idéaux et à appliquer leur programme. Il en est ainsi des mouvements indépendantistes meusiens qui fleurissent sur la toile. Parmi eux, le M.I.A.M. et le F.A.R.M. font partie des plus actifs.
Le Mouvement Indépendantiste Apolitique Meuse (
M.I.A.M.) mène un "combat de libération pacifique" afin d'affranchir la Meuse du joug Français. Ses responsables (qui préfèrent garder l'anonymat) reconnaissent volontiers que ce nom peut faire sourire "
mais cela illustre notre faim de liberté". La rédaction de leur programme politique est déjà bien avancée. Ecologie, religion, justice, tourisme, pouvoir d'achat, etc. autant de points sur lesquels le M.I.A.M. a déjà planché. Même l'organisation politique du futur Etat a été réfléchie : la Meuse sera une république démocratique.
Mais tous les mouvements ne se veulent pas aussi pacifiques. Le Front Armé Révolutionnaire Meusien (
F.A.R.M.) affiche la couleur : "
Nous exigeons la souveraineté politique de la Meuse : une indépendance par rapport à l'Etat français [...] Nous voulons la reconnaissance du statut de prisonnier politique pour les personnes du mouvement révolutionnaire Meusien incarcérées y compris pour celles ayant commis des actes pouvant être assimilés à des délits de droits communs".
Sur des forums de discussion comme
Lorraine Café, des militants n'hésitent pas à défendre leurs thèses autonomistes : "
Sachant que notre premier roi commun avec les français fut Louis XV, je trouve honteux d’apprendre aux petits lorrains l’histoire de France avant 1766, date de notre annexion, forcée pour la population Lorraine !"
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Certains vont même jusqu'à rappeler que l'Alsace-Lorraine fut, pendant une courte période du 20e siècle, une république indépendante (voir
ici). Bon ok... cela n'aura duré que 10 jours (du 11 novembre 1918 au 21 novembre 1918, le temps que la France mette les choses au clair avec l'Allemagne), mais cela montre que tout est possible.
Malheureusement, sentant ce vent sécessionniste souffler, le pouvoir français a bien évidemment réagi en dénigrant les Mouvements indépendantistes. Dans la
Désencyclopédie on peut ainsi lire que le Mouvement Indépendantiste Meusien (M.I.M) serait en fait composé de vaches qui veulent virer les quelques humains qui habitent la Meuse parce qu'elles en ont marre de se faire tripoter les mamelles tous les matins. Je l'affirme haut et fort : ceci est de la calomnie !
Ceci étant dit, il reste encore quelques détails à régler avant que la Meuse puisse siéger à l'ONU.
Tout d'abord, il faut trouver
un drapeau. Il est inenvisageable de garder l'écusson de la Meuse avec ses croix dorées et ses deux bars adossés (des poissons d'eau de mer pour représenter la Meuse ! Pourquoi pas un crocodile ?) Quant au logo du Conseil Général de la Meuse figurant un clocher de village, il manque fichtrement d'envergure. Si vous avez des idées de drapeau, merci de laisser un commentaire sous cet article et je publierai les plus réussis.
Ensuite il faut choisir
la capitale. Afin d'éviter tout débat stérile autour de Verdun et Bar-le-Duc, je propose que l'on choisisse le barycentre de la Meuse. Le
château des Monthairons sera donc préempté et deviendra le siège de la Présidence de la République Meusienne. Les différents ministères pourront quant à eux être décentralisés à Verdun et Bar-le-Duc.
Pour ce qui est de
la langue : afin de ne pas déstabiliser nos amis français, belges et luxembourgois qui seraient amenés à entretenir des relations diplomatiques avec la toute nouvelle république de Meuse, le français resterait, du moins pour le moment, la langue officielle. Une commission dépendant du Ministère meusien de l'Education et de la Culture sera chargée d'une étude sur le sujet.
Le choix de
la monnaie : dans l'éventualité où la Meuse respecterait les
critères de convergence, elle aurait tout intérêt à rester dans la zone euro afin de commercer efficacement avec ses voisins français, belges et luxembourgeois. Toutefois, il serait également intéressant que le Ministère de l'Economie et des Finances étudie la possibilité de faire de la Meuse un paradis fiscal, afin d'attirer en masse les capitaux étrangers.
Enfin, il nous faudra choisir
un hymne. A cet effet, un tremplin rock sera organisé afin d'élire à l'applaudimètre l'hymne meusien.
Qu'on se le dise !
Meuse libre ! Meuse indépendante !
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