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6 novembre 2008 4 06 /11 /novembre /2008 07:00
Autruche meusienneBertaga : Bonjour madame, c'est quoi votre petit nom ?

L'autruche : Tout le monde m'appelle Lola, en référence à une émission des années 80 : Téléchat.

B : Et vous le prenez comment ?

L : J'en sais rien. Entre nous, je n'ai pas la télévision.

B : Une question qui me turlupine : avez-vous conscience d'être une autruche ?

L : Une quoi ? Vous savez, si vous avez des questions philosophiques il faut mieux les poser lors des café-philo à Verdun.

B : Moui, forcément... Comment une belle demoiselle comme vous s'est retrouvée seule au beau milieu de la Meuse ?

L : J'étais en pleine migration avec mes copines, on discutait tranquillement de la taille de nos plumes et de notre tour de cuisse, et je me souviens juste de m'être réveillée ici, à Ribeaucourt. Si tu veux, tu peux aller sur Google Maps, on me voit sur la photo satellite.

B : En migration ? Vous êtes une autruche volante ?

L : T'en tiens une couche toi ! Ben non, on était dans un camion. Tu veux pas qu'on franchisse la méditerrannée à la nage non plus ?

B : Quel caractère ! C'est tout de même pas courant de voir des autruches dans le coin...

L : Je garde des contacts avec les copines grâce à msn. On est environ 15.000 en France, et on forme une des plus grosses communautés sur Facebook. On est tellement bien implantées ici, qu'il y a même un village des Ardennes qui s'est appelé Autruche en notre honneur.

B : Vous n'êtes pas loin de Bure ici, vous avez un avis sur le futur site de stockage de déchets nucléaires ?

L : Oh vous savez, moi je ne pratique qu'une politique : celle de l'autruche, alors...

B : Il y a des trucs sympas à voir dans le coin ?

L : L'église de Ribeaucourt est vraiment sympa, d'ailleurs on la voit d'ici.

B : Ah oui, et bien cela fera l'objet d'un prochain article sur mon blog. Merci, je vais vous laisser vaquer à vos occupations. Dernière chose : vous ferez attention, vous avez des vaches derrière l'oreille.

Chalut ! à demain, si on veut bien !

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2 novembre 2008 7 02 /11 /novembre /2008 07:00
Blog Lorraine de CoeurInutile de loucher bêtement sur la touche "Contrôle" de votre clavier (ou la touche "Pomme" pour les Macintoshiens), le sigle CRTL signifie simplement Comité Régional du Tourisme de Lorraine. Et ce Comité, très branché e-tourisme et web 2.0, vient de lancer un blog collaboratif ouvert à tous les amoureux de la Lorraine tentés par l'aventure rédactionnelle. Son nom ? Lorraine de Coeur.

Vous pourrez bien évidemment y déposer vos commentaires, mais également proposer des articles à la publication. Pas mal, non ?

Notez que vous pouvez également participer à un autre blog lorrain intitulé Mirabelle de Lorraine et que vous trouverez encore d'autres liens intéressants en bas de la colonne de gauche de ce blog.

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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 07:00
Le village dans les nuages : HaraumontLorsque l'on regarde vers le nord depuis Sivry-sur-Meuse, il est parfois possible d'apercevoir au petit matin un village perché dans les nuages. Ce village s'appelle Vilosnes-Haraumont (Google Maps).

Je ne sais pas pour vous, mais cette photo m'a tout de suite fait penser à un dessin animé de mon enfance dans lequel une famille d'extra-terrestre, les Zabars originaires de la planète Artas jouaient à une sorte de badminton sans volant appelé fluoraquettes.

Nostalgie d'une époque où les héros télévisés pouvaient encore avoir un excès d'embompoint (adieu Casimir, et Groquik).

Comment ça ce n'est pas intéressant comme info ? Mais  bien sûr que si. D'ailleurs, comme je suis sûr que vous les attendez tous, voici les paroles du générique :-)

Nous arrivions
D'un pays sans lumière
Nous naviguions
Sans but près de la Terre
Quand apparut
Au détour d'un nuage
Devant nos yeux
Un pays bleu

Un monde à part
Perché sur un nuage
Ce monde à part
Est un petit village

Qui en secret
Flotte autour de la Terre
Viens avec nous
Au pays doux
Au pays fou
Ici tout n'est que rires
Et que chansons
La joie s'est installée
Dans les maisons
Où nous t'attendons

Si nous sommes patauds
C'est pour te faire rire
Si nos histoires t'amusent
Tu peux applaudir
Mais surtout n'oublie pas
Que dans les nuages
Il y a ton village...

Interprète : Dominique Poulain
Paroles : Christophe Izard
Musique : Roger Pouly

Et pour ceux qui ne s'en souviennent vraiment pas, il faut aller .


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24 octobre 2008 5 24 /10 /octobre /2008 07:00
La côte Saint GermainComme vous l'avez deviné, la photo du Cépridou n°12 a été prise du haut de cette butte appelée côte Saint Germain à Lion-devant-Dun (Google Maps).

Pour arriver au sommet, il vous faudra emprunter le sentier  de randonnée Saint Dagobert et vous armer de courrage car la grimpette est carrément pentue (160 m de dénivelé sur 1,6 km, puis un plat d'un kilomètre pour arriver au point de vue).

Avec un dénivelé pareil tout est prétexte à faire des pauses. Oh ! Un âne. Et là-bas, ça ne serait pas des chevals ? Non, je crois que ce sont plutôt des chevaux. T'as vu toutes ces pommes ? Oh ! Il y a des ruches ! Et au milieu des arbres on dirait une mangeoire, je m'assois quelques minutes pour être sûr... Attends, je prends cette feuille en photo, les couleurs sont vraiment magnifiques dans ce rayon de soleil... Deux secondes, je voudrais essayer de prendre un reflet dans la flaque d'eau...

Bref, après dix minutes de marches, ok, ok, ok, après une heure de marche, nous voilà rendus au sommet et, la récompense tant attendu s'offre enfin à nos yeux ébahis : un panorama à couper le souffle avec, de droite à gauche et à condition d'avoir de bons yeux : le château aux 365 fenêtres de Louppy-sur-Loison, la citadelle de montmédy, les éoliennes de Stenay, les superbes carrières MCA très prisées des ornithologues (j'espère que je vais toucher quelque chose pour la pub) et l'église de Mont-devant-Sassey.

Si vous en ressentez l'envie vous pourrez également sauter dans le vide... après avoir vérifier que votre équipement de parapentiste est en parfaite adéquation avec les normes de sécurité en vigueur.

Pour ceux qui souhaiteraient entreprendre cette escapade dans le but de pique-niquer dans les hauteurs, juste un petit conseil : prévoyez une couverture car il n'y a ni banc ni table ;-)

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 07:00
Le monument américain de Sivry-sur-MeuseSûrement moins connu que ses grands frères de Montsec et de Montfaucon, le monument américain de  Sillon-Fontaine (Sivry-sur-Meuse) mérite également que vous fassiez un petit détour (Google Maps).

Ce monument fut érigé au bout d'une allée de résineux en 1928 à la mémoire des 3.128 soldats et des 78 officiers américains blessés ou tués pendant les offensives de 1918.

Une fois en haut de cet éperon rocheux, vous aurez une superbe vue sur la vallée de la Meuse située 180 m plus bas et, s'il fait beau, vous pourrez même admirer le monument américain de Montfaucon-d'Argonne qui pointe à l'horizon.

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 07:00
Musée de la bière de StenaySi vous vous retrouvez dans un lieu bondé de gros soûlards rougeauds en culotte de peau traditionnelle se dandinant de droite à gauche en chantant sur de la musique bavaroise, c'est que votre GPS vous a encore joué un tour et que vous n'êtes pas au musée de la bière de Stenay mais à la fête de la bière de Munich (Google maps).

A Stenay, la visée est bien plus... pédagogique, et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat est vraiment impressionnant, tant par la multiplicité des objets exposés (45.000 !) que par les différents angles sous lesquels est abordé le sujet.

Musée de la bière de StenayIl est bien sûr question d'histoire, puisque le musée retrace l'évolution de ce breuvage du néolithique jusqu'à nos jours ; mais il est aussi question de chimie, de géographie, d'ethnographie, de sociologie, d'économie, etc.

Vous découvrirez les matières premières qui composent la bière et l'impact qu'a eu la révolution industrielle sur la fabrication, le conditionnement et la distribution de ce breuvage fermenté.

Une salle entière est également consacrée à l'imagerie et à la publicité. Des affiches anciennes permettent d'analyser et de décrypter la représentation des enfants, des femmes, des ouvriers, mais aussi de la monarchie ou du Sacré sur ces supports publicitaires.

J'ai particulièrement apprécié la fin de la visite. Il s'agit de la reconstitution d'un bistrot, prétexte à une présentation sociologique de ce lieu de perdition. Un vrai régal !

Comme dans la plupart des musées, la sortie se fait par un espace boutique/taverne qui ravira ici les amateurs de bières.

Au final on sort de ce "plus grand musée de la bière au monde" (1.400 m² tout de même)  ravi de connaître un peu mieux cette boisson moussue et pétillante à boire avec modération.

Oups ! J'allais oublier de vous signaler que le musée de la bière a un site Internet qui date de l'époque où les numéros de téléphone n'avaient que 8 chiffres. C'est sans doute son seul véritable défaut ;-)

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13 octobre 2008 1 13 /10 /octobre /2008 07:00
Fronton de l'Hôtel de Ville de StenayLa première chose que nous avons faite en arrivant à Stenay fut de nous rendre à l'office du tourisme pour récolter un peu de documentation sur cette ville du nord meusien où nous comptions passer la journée. Et là, au fond de la pièce, je vois toute une série de diables grimaçants qui me font de l'oeil. Pourquoi, demandais-je alors à l'officier du tourisme, ces diables tiennent-ils une place si importante en ce lieu au demeurant fort sympathique ?

Le ciel s'obscurcit brutalement ; la ville, qui était pourtant animée quelques minutes auparavant, semblait maintenant déserte. Alors que le tonnerre grondait à l'extérieur, l'officier du tourisme s'approcha subrepticement derrière moi, et d'une voix caverneuse lança : "Parce que Stenay est la ville du Diable ! SATHANAY ! SATHANAY ! Ah ! Ah ! Ah !".

Et, au moment où nous allions partir, il ajouta "vous prendrez bien quelques crottes de Satan, ces petites dragées au chocolat saupoudrées de sucre glace sont la spécialité de la ville".

Blason diabolique de StenayAvant d'aller grignoter un petit quelque chose et de nous rendre au musée européen de la bière nous décidâmes de faire le tour du centre ville et d'aller voir à quoi ressemblait le port de plaisance, l'occasion de constater de visue que le Diable avait bien sa place sur les écussons de Stenay, jusqu'au fronton de l'hôtel de ville et au monument aux morts.

Visiblement, ce mythe a été construit de toute pièce au XIXe siècle par le Président du Tribunal de Montmédy, Jeantin, qui avait la facheuse manie d'expliquer les noms des lieux par d'obscures références hébraïques et géologiques. C'est en 1885 que cette nouveauté héraldique apparait sur le papier à en-tête de la mairie et, lorsqu'en 1925 l'Hôtel de Ville est installé à son emplacement actuel, l'architecte croit bon de faire sculpter la tête de diable au fronton.

Quoi qu'il en soit, il est totalement impossible que la ville de Stenay, qui trouve ses origines à l'époque mérovingienne, puisse tenir son nom d'un concept né avec les évangiles aux alentours du Ve siècle.

A Stenay, personne ne prend réellement au sérieux cette accointance avec Satan, mais chacun en joue à sa manière. Même le Maire s'y est mis en créant une "Confrérie des diablotins de Stenay" en 1983.

Allez hop ! en route pour le musée de la bière. On va aller voir s'ils vendent de la Belzebuth ou de la Satan Gold...
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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 10:16
Pylone radioélectrique de MoulainvilleQuand vous êtes à Verdun et que vous regardez vers l'est vous avez de grandes chances d'apercevoir cette tour blanche et rouge située, en fait, sur le territoire de la commune de Moulainville (Google Maps).

Exploitée par France Telecom et TDF, elle émet des faisceaux hertziens dans toutes les directions pour alimenter nos téléphones et nos télévisions en signaux radioélectriques. Elle sert également de relais FM, TV et GSM.

C'est donc un peu grâce à elle que vous recevez des messages d'amour de vos proches et que Jean-Pierre Pernaut inonde votre maison de bonheur tous les midis.

Pourquoi je vous dis ça ? Ben... j'avais une photo de cette tour dans mes archives et Poupinette a choisi le thème "Communication" pour la communauté des photographes du dimanche alors c'était l'occasion ou jamais...
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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 07:00
Basilique d'AviothPour aller de Verdun à l'Abbaye d'Orval vous passerez, bien sûr, par Montmédy (souvenez-vous), mais aussi par Avioth (Google Maps). Et à Avioth, vous ne devez pas louper la basilique.

Pour les amateurs de jeux de rôles, je précise que la basilique  n'a rien à voir avec la basilic, créature fantastique reptilienne dotée de 6D10+12 PV qui risque de vous infliger 1D8+3 de dégât, voire même de vous changer en pierre si vous loupez votre jet de sauvegarde.

Je signale également aux passionnés de comics que la Basilique d'Avioth n'a rien à voir avec le super-vilain qui s'est pris des déculottés en s'attaquant au Captain Marvel, à Spiderman et aux 4 Fantastiques. En même temps il faut tout de même être un peu barjot pour s'attaquer à des super-héros américains...

Bref, la majorité d'entre vous l'aura compris tout de suite, il s'agit d'un édifice religieux.

Construite à partir du XIIIe siècle, la basilique d'Avioth renferme une vierge miraculeuse sculptée dans le bois d'un tilleul âgé de 900 ans. C'est à dire que le tilleul avait été planté au moment où Ptolémé s'évertuait à répertorier les étoiles visibles à l'oeil nu. 527, 528, 529, 530...

Le Warabouc d'AviothPour tout vous dire, ce n'est pas pour voir cette vierge que nous avions fait le chemin, mais plutôt pour essayer de trouver le Warabouc dont parle Therion sur son blog Entre légende et réalité. Mission accomplie !

Pour en revenir à la basilique elle-même, elle offre tant de détails que je pense que nous y retournerons à l'occasion d'une visite guidée. Ca grouille de gargouilles dans tous les coins (diablement bien équipées les gargouilles, entre nous) et le site Internet de la commune d'Avioth fait état de tellement d'histoires, de légendes, de trésors, d'anecdotes, que cela donne envie de se laisser guider.

Même s'il est un peu vieillot sur la forme, ce site Internet de la municipalité est tellement bien rempli qu'on en oublierait presque qu'il n'y a que 125 habitants à Avioth. Et si vous cherchez un peu vous pourrez même y écouter l'angélus de la Basilique d'Avioth en mp3. Top délire !

Oups, j'allais oublier de vous préciser que si vous cliquez sur les photos vous atterrirez dans un nouvel album photo consacré à la basilique d'Avioth :)

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1 octobre 2008 3 01 /10 /octobre /2008 07:00
Le château de GombervauxNous allons aujourd'hui faire un petit tour dans le sud Meusien, du côté de Vaucouleurs, pour visiter le château de Gombervaux (Google Maps).

L'an de grâce 1338, alors que Casimir le Grand règne sans partage sur la Pologne (sacré Casimir !), Geoffroy de Nancy décide de construire un château. La légende veut que son emplacement corresponde à celui construit à partir du VIIIe siècle par les quatre fils Aymon, preux chevaliers ardennais ayant inspiré nombre de trouvères.

Après la mort du dernier descendant de Geoffroy en 1477, le château passe entre de nombreuses mains et sert souvent de refuge pendant les guerres du XVIIe siècle avant d'être finalement abandonné. Il servira même de carrière de pierres pour le voisinage au XIXe siècle.

Il ne subsiste aujourd'hui du château de Gombervaux que la façade sud avec ses deux tours et son donjon. Mais loin d'être abandonné comme peut l'être, par exemple, l'abbaye de l'étanche, le château bénéficie d'une importante campagne de restauration orchestrée depuis 1989 par l'association Gombervaux.

Ce petit havre de paix propice aux piques-niques en amoureux, accueille également de temps en temps des manifestations touristiques et culturelles.

Membre de l'Union Rempart, reconnue d'utilité publique, l'association Gombervaux organise chaque été des chantiers de restauration ouverts à tous les bénévoles âgés d'au moins 18 ans. Pour signer c'est ici.

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Philippe Burlet

Un artiste verdunois qui roule des mécaniques

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