9 mars 2008
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Sur la route sinueuse qui nous mène à la citadelle nous admirons un vieux lavoir sur lequel on peut lire MDCCCLIII (en arabe cela donne 1853), puis passons sur un premier pont de bois (c'est marrant, ça fait plein de bruit quand on roule dessus), puis pénétrons dans l'enceinte de la Citadelle en franchissant le pont-levis puis un tunnel creusé dans l'immense rempart, avec l'impression d'avoir franchi une porte temporelle.

Nous nous dirigeons ensuite vers l'église Saint Martin du 18ème siècle surmontée de ses deux tours jumelles. Si l'extérieur est assez sobre, l'intérieur, lui, vaut la visite. Vitraux, boiseries, dalles funéraires, mais aussi des statues (j'aime bien celle de Saint Michel qui se démène comme un beau diable avec son dragon). A noter que l'orgue à tubes s'est fait piquer ses tuyaux par les allemands en 1917.

Comme il faisait très beau et que nous étions pressés de découvrir les mystères de la citadelles, nous avons remis la visite des deux musées à plus tard et nous nous sommes immédiatement rendu au sommet des remparts. De là, cela devient une habitude, on a une vue superbe sur toute la région et en particulier sur le château et le viaduc ferroviaire de Thonne-les-Prés.

Avec un peu de chance vous trouverez également un petit escalier qui vous mènera aux anciens fours à pains et aux latrines, puis l'entrée du souterrain qui vous fera traverser le ventre de la bête (attention ça glisse !) pour ressortir beaucoup plus bas, dans les douves. Ensuite libre à vous de filer droit jusqu'à la sortie en une demi-heure, ou alors de fureter à droite à gauche, d'emprunter (prudemment) quelques sombres tunnels ou d'improbables escaliers de pierres.
Au final nous aurons passé près de trois heures dans la place sans même avoir eu le temps de voir les musées.
Nous y retournerons donc sûrement un vendredi ou un samedi de juillet ou d'août, afin de profiter d'une visite guidée au flambeau en nocturne.
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