
Profitant de la journée portes ouvertes du 9 février, je me suis déguisé en petite souris afin de partir à la découverte du plus grand lycée de Meuse : le Lycée Jean-Auguste Margueritte de Verdun (
Google maps).
En fait, le lycée Margueritte (Margot pour les intimes) est divisé en deux sites : le site Vauban dans lequel se trouve la
galerie Diastole Systole ainsi que le "Groupe Technique Industriel", et le site Galland qui accueille les filières générales. En cette belle journée ensoleillée je m'étais plutôt dirigé vers la place Galland, attiré que j'étais par les vestiges de colonnades que l'on peut apercevoir des grilles extérieures.

Pour ne rien vous cacher, j'ai rapidement enlevé mon costume de petite souris avec lequel j'avais un peu de mal à passer inaperçu, et je me suis dirigé vers ce qui semble être la partie la plus ancienne de l'établissement.
Le
site Internet du lycée Margueritte vous expliquera beaucoup mieux que moi l'histoire de ces bâtiments (ancien séminaire, congrégation notre Dame, vestiges de l'ancien couvent de chanoinesses, etc.) qui n'ont cessé d'évoluer au fil des années. c'est vrai qu'il en aura fait du chemin cet établissement, du collège de jeunes filles ouvert en 1907 jusqu'au lycée qui peut accueillir aujourd'hui les 1200 élèves du pôle Galland. En un siècle d'existence il aura connu de nombreux bouleversements : créé dans le contexte de la loi de 1905 de séparation de l'Eglise et de l'Etat, il traversera les deux guerres, puis les événements de mai 1968 pendant lesquels les enseignants et les agents du lycée bloqueront les locaux afin de protester contre ce qui ressemble alors plus à une caserne qu'à une école.
Entre-temps, Georges Pompidou en personne viendra inauguré en 1963 la "Cité Technique" qui deviendra ensuite le lycée professionnel Vauban avant d'être définitvement rataché au lycée Margueritte sous le nom de "Groupe Technique Industriel" en 1989.

Les années 70 voient la disparition de la blouse obligatoire, l'autorisation des cheveux longs et des barbes, la création du foyer socio-éducatif, l'apparition de plusieurs fanzines et même de "Radio Margot" qui émet trois fois par semaine au réfectoire entre 12 et 13 heures (mais qui a aujourd'hui disparu).
Voilà, j'arrive à la fin de ce petit article et je m'aperçois que je ne vous ai pas parlé de Jean-Auguste Margueritte et de sa petite famille. Disons que ce n'est que partie remise...
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