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3 mai 2008 6 03 /05 /mai /2008 07:00
Chapelle Sainte Anne de Clermont-en-ArgonneDepuis le premier jour où je suis venu à Verdun, c'est à dire il y a environ 657 jours, je me demande : "mais quelle est cette petite église qui se trouve en haut de la colline au niveau de la sortie Clermont-en-Argonne de l'autoroute A4 ?".

Il y a quelques mois, de passage dans cette charmante bourgade, nous en avions profité pour faire le tour de l'église St Didier du XVIe siècle située en surplomb de l'hôtel de ville, et pour prendre quelques photos ici et . Casimir avait même trouvé une plaque de rue à son nom qu'elle s'était bien évidemment empressée de photographier. Et, tout contents de notre trouvaille nous étions rentrés chez nous.

Et là je me dis : "Mais non, ça ne peut pas être cette église puisqu'elle est entourée de maisons alors que celle que l'on aperçoit de l'autoroute est entourée d'arbres !". Je prends donc ma carte, ou plus précisément mon géoportail et je m'aperçois qu'une Chapelle domine la ville du haut de sa butte, 50m au dessus de l'Eglise St Didier.

C'est donc quelques semaines plus tard que nous sommes retournés à Clermont-en-Argonne, bien décidés à gravir la butte afin de découvrir la Chapelle Sainte Anne (Google Maps).

En arrivant là-haut on trouve un panneau rappelant l'histoire du lieu. On apprend ainsi que la chapelle, construite en 1338, constitue l'ultime vestige d'un château fortifié par Vauban en 1648, et que, comme la butte était haute, on y avait plus tard installé un télégraphe de Chappe. En se baladant sur les chemins aménagés par la municipalité on découvre également que des blockhaus furent construits pour défendre la région pendant la Première Guerre mondiale.

Aujourd'hui la municipalité de Clermont-en-Argonne cherche à faire en sorte que les clermontois se réapproprient ce lieu. Parcours de santé, jeux pour les enfants, tables de pique-nique, table d'orientation en font un lieu de vie agréable. C'est également là que sont organisées tous les ans les fêtes de la Pentecôte, la fête de Sainte-Anne et d'autres animations.

Et si vous montez là-haut n'oubliez pas votre appareil photo pour prendre les nombreuses éoliennes qui tournent au loin, ou simplement un terrain vague...
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1 mai 2008 4 01 /05 /mai /2008 14:08
Le Squelette attribué à Ligier Richier
L'autre jour je me suis souvenu d'une carte postale qui traînait à la maison quand j'étais gamin. Je me souviens qu'elle avait l'air très vieille et qu'elle représentait un squelette dans une église. A l'époque j'avais trouvé cela vachement gothique et en même temps je me demandais comment une telle chose était possible. Vingt ans après, nous voilà donc partis sur les traces de ce squelette que la carte postale en question localisait à Bar-le-Duc (Google Maps).

Après une petite heure de route nous nous garons donc dans la cité des ducs de Bar (accessoirement Préfecture de la Meuse) et nous nous dirigeons vers l'église Saint-Etienne, ancienne église Saint Pierre construite à partir de 1318, et dont le clocher fut finalisée en 1630. De l'extérieur, je trouve cette église très bizarre : elle n'est même pas symétrique ! (je sais, je fais mon Monk).

Une fois à l'intérieur nous empruntons le bas-côté droit jusqu'au transept, et là, nous le voyons devant nous. Cadavre de pierre décharné portant au ciel son coeur comme une offrande.

Le cadavre représenté est celui de René de Chalon, Prince d'Orange, tué lors du siège de Saint-Dizier par Charles Quint en 1544. Selon son désir, et en accord avec sa veuve, fille du Duc de Lorraine, le sculpteur lorrain Ligier Richier fut chargé de le représenter "comme il serait trois ans après son trépas". Et la statue fût placée sur le tombeau contenant ses viscères dans la chapelle aux Princes de la collégiale Saint-Maxe de Bar-le-Duc (le corps étant enterré dans la sépulture familiale de Breda aux Pays-Bas). Ce n'est que pendant la révolution française que la statue fut déplacée dans l'église Saint-Etienne.

En faisant quelques recherches je m'aperçois que les oeuvres représentant des cadavres ne sont pas si rares que cela dans la sculpture funéraire. On leur a même donné un nom : les Transis, à ne pas confondre avec les Gisants qui, eux, sont souvent représentés endormis avec un sourire béat.

Unique par sa posture debout, cette sculpture du milieu du XVIe siècle l'est également par la précision des détails anatomiques, chose troublante si l'on considère qu'à cette époque l'église condamnait vigoureusement la pratique de la dissection.

Si certains perçoivent dans cette oeuvre une représentation lugubre de la mort, d'autres préfèrent y voir une allégorie de la résurrection, le squelette offrant fièrement son coeur au ciel en échange de la vie éternelle.

PS : attention, l'église St Etienne n'est ouverte que le dimanche !

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30 avril 2008 3 30 /04 /avril /2008 07:00
Le monument aux enfants de Verdun morts pour la France
Ce monument aux morts, situé sur le rond point de la Nation à deux pas de la Porte Chaussée, est l'oeuvre de l'architecte Forest et du sculpteur Grange (Google Maps).

Il fut inauguré un an avant le Monument de la Victoire, le 1er novembre 1928, et est dédié à la mémoire de tous les verdunois morts lors de la Première Guerre mondiale ou dans un conflit postérieur (on peut y lire 510 noms si je ne me suis pas trompé en comptant).

Pour la petite anecdote on peut noter que chaque année au 1er novembre la flamme du soldat inconnu de l’Arc de Triomphe est acheminée à Verdun par des marcheurs, et qu'après une cérémonie devant ce monument aux morts, la flamme est déposée à la crypte du Monument de la Victoire.

Enfin, si vous jetez un petit coup d'oeil sur la droite du monument vous apercevrez une petite pancarte, aussi discrète que vieillotte, rappelant la devise de la Ville : "On ne passe pas !".

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28 avril 2008 1 28 /04 /avril /2008 19:50
Voici un deuxième diaporama du carnaval vénitien de Verdun avec les photos en format "portrait" (merci à Manu qui m'a dégoté un logiciel sympa pour faire une vidéo de qualité honorable en format "portrait"). Si vous préférez regarder les photos à votre rythme vous pouvez également jeter un oeil dans l'album de la colonne de gauche mais vous ne profiterez pas de la jolie musique du sieur vivaldi.



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27 avril 2008 7 27 /04 /avril /2008 20:45
Carnaval vénitien de Verdun
Si vous êtes verdunois vous n'avez pas pu passer à côté de la manifestation qui se déroulait ce week-end dans votre ville chérie : le carnaval vénitien !

Pour la troisième année consécutive, Ô les masques nous a régalé avec des dizaines de costumés tous plus beaux les uns que les autres. Ils étaient cette fois-ci 150 à battre le pavé de la Cité de la Paix et à se prêter au jeu de la mitraille photographique dès samedi après-midi.

Deux pas, une pose, un clic, une révérence, deux pas, une pose, un clic, un petit signe de tête...

Pour ne rien vous cacher, si je n'ai pas été très présent sur mon blog ces derniers temps c'est que j'avais une petite occupation : je préparais une visite guidée de la ville pour les costumés intéressés. Cette visite s'est déroulée ce matin et, si j'en crois les applaudissements à la fin, nos amis masqués sont très indulgents et très sympathiques.

Cet après midi, ils ont remis le couvert mais ont (un peu) abandonné le quai de Londres pour privilégier les parcs et les monuments. Nous avons donc eu tout le loisir de les photographier dans les jardins de la Princerie et du Centre Mondial de la Paix, en bord de Meuse, dans le Parc Japiot et même dans le cloître de la Cathédrale.

Comme je vous sens impatients, voici une petite partie des clichés que j'ai pu voler sous le soleil de ces deux journées. Mais avant cela j'envoie un grand bravo à Graziela qui a fait un énorme boulot pour organiser tout cela, et je vous conseille d'aller faire également un petit tour chez Casy qui s'est pas mal démenée elle aussi.



PS : si des costumés souhaitent que je leur envoie les photos sur lesquels ils se trouvent il n'y a aucun soucis. Il suffit d'utiliser le formulaire en bas de cette page.


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18 avril 2008 5 18 /04 /avril /2008 11:47
La grande Roue
Voici donc mon premier marronnier : la foire de mai est revenue s'installer sur la base de loisirs du Pré l'Evêque de Verdun pour offrir aux grands et aux petits une centaine d'attractions bruyantes et colorées, agrémentées d'effluves de chichis et de barbe à papa (et non pas Barbapapa !).

La fête forraine est ouverte tous les jours de 14h à minuit jusqu'au dimanche 4 mai, avec un feu d'artifice le samedi 19 avril en soirée (Google Maps).

Aux manèges traditionnels de l'année dernière est venue se joindre une Grande Roue de 40 m de haut illuminée, la nuit venue, par 8.000 ampoules. De là-haut vous aurez une vue sur la base de loisir, sur la cathédrale et, si vous la cherchez un peu, sur le sommet de la tour St Vanne qui sommeille sur la Citadelle haute.

Pour les petites bourses : préférez les mercredis, vous profiterez ainsi du tarif réduit (la Grande Roue à 2€ par exemple).
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13 avril 2008 7 13 /04 /avril /2008 09:38
Mémorial Musulman de douaumont
Juste à côté de l'Ossuaire de Douaumont se trouve le mémorial aux combattants musulmans de la Première Guerre mondiale, souhaité par le Haut Conseil de la mémoire musulmane, et inauguré par Jacques Chirac lors des commémorations nationales du 90e anniversaire de la bataille de Verdun en 2006 (Google maps).

Près de 600.000 tirailleurs, goumiers et spahis, venus du Maghreb, d'Afrique sub-saharienne et de Madagascar, ont été enrôlés sous l'uniforme français lors de la Grande Guerre ; parmi eux 70.000 musulmans, dont 28.000 ne se relèveront pas.

Si des monuments dédiés aux soldats chrétiens et juifs existaient depuis les années trente sur le site de Douaumont, les musulmans devait se contenter jusque là d'une simple stèle rappelant le sacrifice des troupes coloniales.

Aujourd'hui, l'injustice est donc réparée avec ce monument de style mauresque, composé d'un déambulatoire de 25 m sur 19, agrémenté d'arcades et de murs crénelés, avec en son centre une koubba (coupole) en pierres de Meuse. Le tout aura été construit en un temps record : première pierre posée le 23 mars 2006, pourune inauguration en fanfare le 26 juin 2006.

A noter qu'avant de pouvoir construire ce monument il a fallu... déminer le terrain. Ce sont les démineurs du 13e régiment de Génie du Valdahon qui ont achevé ce travail en février 2006, mettant à jour 219 munitions, bombes, obus ou grenades dans ce petit périmètre ; ainsi que les ossements d'un soldat dont la confession restera à jamais inconnue.
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9 avril 2008 3 09 /04 /avril /2008 13:12
Exposition photographie au cora de Verdun
L'Office du tourisme de Verdun a contacté, il y a de cela plusieurs semaines, des photographes verdunois amateurs ou professionnels afin de leur proposer de réaliser des mozaïques de photographies. Un seul mot d'ordre : montrer des facettes de la ville de Verdun que l'on ne voit pas habituellement (ou que les verdunois ne regardent plus).

Comme vous vous en doutez j'ai été contacté avec d'autres blogeurs (Casy, Fabien, , Phoenix, Reg) et photographes professionnels (Jean-Marie Perrault, Lionel Studio, Jean-Luc Kaluzko). Chacun est venu avec ses photographies et il a bien fallu faire des choix parmis les centaines de clichés disponibles, puis mettre en forme toutes ces merveilles dans une série de panneaux d'1m10 par 1m10. Ce travail de titan a été réalisé par l'ami Dominique de la société Visuel Art (souvenez-vous, c'est lui qui avait déjà imprimé des panneaux pour une expo au Crédit Agricole).

Bref, les panneaux sont enfin prêts (et ils sont drôlement chouettes). Ils sont exposés pour la première fois, et jusqu'au 19 avril 2008, dans la galerie marchande de Cora dans le cadre d'une opération de découverte de la Meuse, en collaboration avec l'Office du Tourisme de Verdun et d'autres associations du coin (Connaissance de la Meuse, Meuse et Merveilles, Ô les masques !, et sûrement d'autres que j'oublie).

Après cela, ces panneaux devraient trouver une petite place dans les locaux du nouvel Office du Tourisme (Parc Japiot) et pourquoi pas tourner dans des écoles et se ballader de foires en foires pour montrer que Verdun ce n'est pas juste des croix et des ouvrages militaires en béton sous un ciel gris.

Au fait, l'expo s'appelle "Regards".

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5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 18:25
Chapelle de Saint RouinAu fin fond de la forêt d'Argonne, sur le territoire de la commune de Beaulieu (Google maps), se trouvent l'Ermitage et la Chapelle Saint-Rouin.

L'histoire de ce lieu remonte au lundi 17 septembre 680. C'est en effet à cette date que s'établit un pèlerinage consécutivement à un miracle effectué par un moine de l'abbaye de Tholey en Sarre, nommé Graudingus (il est aussi appelé parfois Chrodingus mais je vais rester sur Graudingus parce que je trouve cela plus rigolo). Bref, notre moine cherchant à évangéliser le Sud argonnais se retrouva face aux hommes d'arme du seigneur des lieux, un certain Austresius (qui donnera son nom au village Autrécourt). Chassé à grand coups de pieds dans le derrière, Graudingus entreprit un voyage à Rome où il se vit confirmer sa mission d'évangélisation.

Sur le chemin du retour, Graudingus se demandait bien comment il allait pouvoir s'attirer les bonnes grâces du méchant Austresius. C'est en arrivant en Argonne qu'il appris que la famille du païen seigneur était tombée malade. Rigolant dans sa barbe car il savait que Dieu était derrière tout cela, il fit boire à cette famille de barbares l'eau de la fontaine qui coulait dans les bois de Beaulieu. Et bien sûr tout le monde fut guéri, et devant ce miracle Austresius dut s'incliner.

La Chapelle de Saint RouinOn construisit dans cette forêt une chapelle dédiée à Graudingus qui, s'étant aperçu que son nom pouvait prêter à rire, préféra se faire appeler Saint Rouin. Et, comme la chapelle était détruite à chaque invasion, on la reconstruisit encore et encore au cours des siècles ; l'Ermitage n'apparaissant que des années plus tard.

En 1946 la chapelle s'écroula une nouvelle fois et on décida une nouvelle fois de la reconstruire suivant un concept... moderne que l'on doit au Père Rayssiguier (collaborateur de Matisse à la Chapelle de Vence). Béton banché, pilotis, formes simples et géométriques, le tout adouci par les créations d'une artiste de huit ans (Kimié Bando) à qui l'on doit les vitraux, le gratte-pieds (très important le gratte-pieds !), le clocher et les arabesques qui agrémentent l'aspect "décoffré brut" du béton. Quant à la porte très "design", elle est due à l'artiste Pierre Szekely.

La fontaine est toujours visible, ainsi qu'un retable de l'Assomption du XVIIIe siècle, seul vestige de l'église de l'abbaye de Beaulieu, situé un peu plus haut dans les bois et que nous avons malheureusement loupé.

Une bonne balade en perspective pour les curieux que vous êtes...
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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 13:21
Les virges de Verdun montent à l'échafaud
Dans l'article précédent nous avions laissé la ville de Verdun aux mains des prussiens. Nous sommes alors le 2 septembre 1792 quand le Général Kalkreuth entre en ville pour régler les formalités administratives de la reddition. Et tout à coup c'est le drame ! (on se croirait dans une émission de Julien Courbet). Au moment où la délégation prussienne s'apprête à quitter la ville un coup de feu retentit et un des lieutenants (un hussard ayant rejoint le camps prussien) tombe à terre.

La rumeur court alors que l'armée prussienne va raser la ville, et la municipalité envoie rapidement quelques représentants au quartier général ennemi afin de proposer des réparations convenables. Devant le refus prussien, la municipalité décide, en dernier recours, d'envoyer une délégation moins officielle au roi de Prusse : dix-sept jeunes femmes chargées de lui remettre, entre autres, une superbe corbeille de dragées de Verdun (Braquier existe depuis 1783). Mais Frédéric Guillaume, le roi de Prusse, ne les recevra même pas.

Et l'armée prussienne continua sa marche sur Paris.

Contre toute attente, elle fût stoppée par Kellermann à Valmy le 20 septembre 1792, et ce dernier reprendra possession de Verdun le 14 octobre 1792. "Vive la Révolution !" crient alors les habitants de Verdun fous de joie.

Mais avec la guerre qui fait rage et les rumeurs récurrentes de complots contre-révolutionnaires les premiers tribunaux révolutionnaires sont créés et la Terreur se met en place. Louis XVI est guillotiné le 20 janvier 1793, et en février les partisans de la Terreur, qui avaient besoin de trouver des responsables "contre-révolutionnaires" à la déroute de Verdun, écrivent alors leur version de l'histoire.

Moulin de Valmy
Pour eux, la population verdunoise avait pactisé avec l'ennemi. Des verdunoises, aguichantes et royalistes de surcroît, avaient revêtu leurs plus beaux habits pour fêter l'arrivée des prussiens qu'elles ont accueillis avec de riches présents. Un bal avait même été organisé ; un bal auquel aurait participé le roi de Prusse en personne.

Trente-cinq individus seront condamnés à mort par le tribunal révolutionnaire pour avoir «conspiré contre le peuple français, en entretenant des intelligences et correspondances avec les ennemis de la France, tendant à favoriser leur entrée dans la forteresse de Verdun aux troupes prussiennes». Parmi ces individus on dénombre six femmes et huit jeunes filles, âgées de quinze à vingt-quatre ans. Seules les deux plus jeunes échapperont à la guillotine, leur peine étant commuée en vingt ans de détention.

Toutes ces têtes tomberont au fond d'un panier révolutionnaire le 26 avril 1794.

Cet épisode de la Terreur, inspirera malheureusement plus d'écrivains et de poètes que d'historiens, ce qui explique les nombreuses divergences et exagérations dans les récits qui nous sont proposés. Victor Hugo écrira qu'on a guillotiné une enfant de treize ans, tandis que d'anciens partisans de la Terreur affirmeront qu'aucune des femmes guillotinées n'avait moins de quarante ans. L'imagerie romantique de l'époque en fera des vierges (à cause des vêtements blancs qu'elles portaient en montant sur l'échafaud), et aujourd'hui encore il est difficile de démêler le vrai du faux dans cette histoire qui a inspiré tant d'oeuvres littéraires.


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Philippe Burlet

Un artiste verdunois qui roule des mécaniques

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