
A Verdun coule la Meuse. Canalisée, divisée en bras (canal du Puty, Saint Airy, St Vannes, etc.), créant des promenades à parcourir, des ilôts à découvrir. Mais cette tranquilité apparente cache une autre réalité : les crues récurentes.
Un historien verdunois raconte que "l'hiver de 1245 à 1246 fut si pluvieux, que les eaux de la Meuse inondèrent toute la ville basse ; on allait en bateau dans la Grand'rue". Idem en 1302 ; et en 1697 l'abbé Arnauld constate, dans ses mémoires, qu'en moins de six heures, une effroyable inondation de la Meuse, à Verdun, emporta presque tous les ponts et une grande partie des maisons d'une rue proche de la rivière. Ces inondations se répétèrent régulièrement à travers les siècles jusqu'au 27 février 1844, où le niveau s'éleva à 3.20 m au pont Chaussée. Il résulte des observations faites par le service des ponts et chaussées que c'est la plus haute crue qui se soit produite, de nos jours, sur ce point.
Depuis cette époque, des débordements partiels de la Meuse se firent sentir en France, mais ils ne présentèrent pour notre territoire qu'une importance insignifiante, bien que quelques-uns aient été pour la Belgique et la Hollande de véritables catastrophes.
Cette semaine le niveau avoisine les 2 m et la Meuse innonde les prairies autour de Verdun. Rien de grave même si les photos restent impressionnantes.
Pour plus d'infos vous pouvez consulter le site
vigicrue (données heure par heure) ou celui de l'
EPAMA.