Services Divins ?

<br /> Rassurez-vous, je sais que le service divin en question correspond à une messe (et non à un super ace).<br /> <br /> 80% des sectes françaises sont constituées en association loi 1901, et il est vrai que très peu se déclare assocation cultuelle (loi 1905) (on peut tout de même citer la secte du Mandarom, la<br /> scientologie ou les Témoins de Jéhova).<br /> <br /> Au passage : est-ce que les dons à l'ENA ouvrent droit à des déductions fiscales ?<br /> <br /> <br />

<br /> Mon très cher Emmanuel,<br /> Le statut de chrétien ne vous donne pas de pouvoir particulier, en l'occurence celui de m'interdir de parler avec légèreté et humour d'une communauté religieuse.<br /> Je n'ai jamais écrit que cette église était un "vide compte en banque" ou un "bourre crâne". c'est un internaute qui à utilisé ces termes en parlant des sectes en général.<br /> <br /> Par aileurs, ce n'est pas moi qui est décidé que l'Eglise Néo-Apostolique était une secte, j'ai simplement écrit quelle apparaissait dans le rapport de la Commission d'enquête parlementaire sur les<br /> sectes en prenant soin de renvoyer les internautes sur le site de l'assemblée nationale. Enfin, si vous lisez les commentaires ci-dessus, vous verrez que j'y ai précisé les limites jurdiques de ce<br /> rapport. En clair, depuis que ce rapport parlementaire n'a plus de valeur, l'eglise Néo-Apostolique n'est en effet plus une secte. Au même titre que la scientologie, l'ordre du temple solaire ou la<br /> Soka Gakkai.<br /> <br /> Enfin, qui vous dit que je n'ai jamais mis les pieds dans une de vos "églises" à Verdun ou ailleurs et que je ne suis pas très bien renseigné sur son histoire et ses pratiques ?<br /> <br /> <br />

En fait les avis son partagés...En cherchant un peu sur Internet j'ai vu que beaucoup de gens se posaient la question. Et on trouve deux types de réponses. Ceux qui en font partie disent que ce n'est pas une secte, et la plupart de ceux qui ont quitté cette "Eglise" disent que c'est une secte.Pour compliquer encore un peu les choses, le rapport parlementaire de 1995 listant les organisations sectaires est quelque peu remis en question aujourd'hui (source : wikipedia) :"Le gouvernement français a rappelé à diverses reprises que les rapports parlementaires sur les sectes n'avaient pas force de loi et ne pouvaient justifier aucune mesure discriminatoire à l'encontre des groupes qui s'y trouvent listés. Le ministère de l'Emploi et de la Solidarité, par exemple, a notifié en 1998 que le rapport de 1995 " n'a aucune valeur juridique "[5]. Quant au ministre de l'Intérieur, il a clairement expliqué en 1999 aux préfets : " Ces rapports parlementaires ne constituent qu'un élément d'information et de proposition, ils ne prétendent pas avoir valeur normative et ne sauraient fonder ni des distinctions entre les associations qualifiées de "sectaires" et celles qui ne le sont pas au regard desdits rapports ni des sanctions quelconques. "[6] Cette liste est en dépit de ces recommandations utilisée par certaines municipalités, ce qui a donné lieu à des procès. Les juridictions administratives ont confirmé que la présence dans le rapport parlementaire sur les sectes ne peut justifier toute entrave à la pratique d'un culte. C'est ainsi que le Tribunal administratif de Rennes a annulé en 2002 le refus du maire de Lorient de mettre à la disposition d'une association locale de Témoins de Jéhovah une salle municipale[7]. Pareillement, le Tribunal administratif de Poitiers a annulé la même année un autre refus communal parce que " la ville de La Rochelle s'est fondée non sur un motif tiré de l'ordre public, mais sur le caractère de secte attribué aux Témoins de Jéhovah par le rapport d'enquête de l'Assemblée Nationale du 22 décembre 1995 ; que ce rapport, dénué de valeur juridique, ne pouvait servir de fondement légal à la décision attaquée "[8]. Cette difficulté a conduit le gouvernement français à préciser en 2002 lors de la conférence annuelle sur les Droits de l'homme de l'OSCE à Varsovie qu'il faisait en sorte que l'administration française ne se serve pas de cette liste, et que toutes des mesures administratives se fondant sur elle avaient été annulées par la justice[9]. Depuis 2005, le contenu de cette liste est en outre considérée comme obsolète, tant par le gouvernement et les représentants parlementaires que par la Miviludes."