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19 mai 2007 6 19 /05 /mai /2007 17:33
Le jardin du musée de la PrincerieCette belle nuit fût l'occasion pour nous (comprendre Casimir et Bertaga) de découvrir de la façon la plus originale qui soit le musée de la Princerie (Google Maps).

Je reviendrai plus en détail dans d'autres articles sur le bâtiment qui abrite ce musée et sur la Société Philomatique de Verdun à qui l'on doit les différentes collections de préhistoire, d'archéologie gallo-romaine et mérovingienne, les sculptures et objets d'art du Moyen-Âge et de la Renaissance, les taques de cheminée du XVème siècle, les armes anciennes et les peintures de l'Ecole française du XIXème siècle.

Bref, intéressons-nous à ce qui a fait la particularité de cette visite nocturne. Tout d'abord l'entrée, qui était exceptionnellement gratuite, se faisait par la Place de la Libération. Les éclairages colorés mis en place pour l'occasion mettait en valeur les arbres majestueux du jardin ainsi que le cloître.

La visite elle-même débuta par une découverte de la salle médiévale à la lampe torche. Statues pieuses, gravures, chapelle, gargouilles, apparaissent par intermitence au hasard des faisceaux de lumière, faisant apparaître des détails, projetant des ombres. Alors qu'une visite en plein jour invite à observer les oeuvres dans leur globalité, cet éclairage particulier tend à se focaliser sur des zones restreintes auquelles on n'aurait peut-être pas porté autant d'attention.

Peigne lithurgique du XIIeDeux oeuvres ont plus particulièrement retenu mon attention dans cette salle. La première est une statue représentant la Trinité (Dieu le Père en viellard barbu, son fils mort sur la croix, et une colombe interprétée comme le "souffle de Dieu" qui relie les deux personnages). De telles représentations sont apparement extrêmemment rares.

La deuxième oeuvre est un peigne liturgique en ivoire du XIIe siècle représentant d'un côté la Cène (cf. photo) et de l'autre la mise au tombeau du Christ. Je vous rassure : moi non plus je ne savais pas qu'il existait des peignes liturgiques. Cet ustensile probablement importé d'Angleterre par l'archidiacre de Winchester servait à égaliser les cheveux d'un évêque lors de sa consécration, après l'application de saintes huiles.

Le reste de la visite, plus classique, se faisait au son de la flûte traversière grâce aux interventions du Conservatoire de Musique et de Danse de la Communauté de Communes de Verdun. De salles en salles on y découvrait l'histoire de la région verdunoise de la préhistoire à la première guerre mondiale.

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commentaires

S
ça fait un petit moment que je ne suis pas venu ici. les articles sont toujours aussi agréable à lire. bonne soirée.
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P
Très bel article :-)
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Philippe Burlet

Un artiste verdunois qui roule des mécaniques

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